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mardi 7 juin 2011

Affaire non classée NY77NY

New York, 1977.
Nous sommes le 15 avril, il est 7h42 du matin au domicile de Simone Hooker lorsque son voisin de palier, Joseph Conrad Blayer, frappe à sa porte du neuvième étage d’un immeuble quelconque de Brooklyn. Surpris par le silence de sa voisine qu’il côtoie depuis plus d’une décennie, il appelle le concierge et se fait ouvrir la porte. Joseph connaissait très bien Simone. Il savait par exemple qu’elle s’enfermait à clé dans sa chambre au moment de dormir car elle avait toujours peur des autres dans un quartier où les jeunes aimaient se réunir pour vagabonder des heures durant. Mais dans un souci de sécurité, Joseph conservait un double de la clé au cas où il arriverait malheur. L’appartement de Simone était troublé d’un profond silence, inhabituel. Et lorsque Joseph ouvrit la porte de la chambre, il fut frappé d’une violente peur mêlée à un dégoût sans précédent. Avant qu’il ne tombe au sol, foudroyé d’une crise cardiaque, il eut le temps de voir les restes de Simone Hooker, éviscérée et vidée comme un poisson. Trois semaines d’enquête de la police criminelle de New York ne suffiront pas à résoudre l’énigme. Le meurtrier avait réalisé, semble-t-il, le meurtre parfait. Pas l’ombre d’une empreinte, d’une fibre, d’une effraction (alors que la porte était restée fermée à clé et que ladite clé de Simone demeurait là où elle la cachait). En plein mystère et débordée par d’autres affaires donnant des résultats, Simone Hooker fut une affaire non classée et confiée aux autorités gouvernementales. Neuf ans plus tard, son meurtre n’a toujours pas été résolu et d’autres cas similaires se sont produis aux quatre coins du globe, parfois même à des horaires identiques ou trop proches pour qu’il s’agisse de la même personne.

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